Chambres personnelles

- Je me moque des guerres... Je ne veux pas de guerre, de combats qui ne sont pas mien... ce ne sont pas mes motivations...
Je préfèrerai l'anonymat et une vie retirée... Au lieu de ça je me retrouve ici, au milieu de... Avec ça!! fit-il en montrant sa main marquée après s'être nerveusement redressé. J'aurai préféré mourir que de me retrouver de nouveau prisonnier de la sorte...

-"Je t'ai déjà répété que Languor avait la solution et que plus tu attendras plus le soin sera difficile... et puis qu'importe, libre à toi de faire ce que tu veux... j'ai quelques petits trucs à régler...au plaisir de se revoir."

Elle se leva brusquement, son regard ne pétillait plus, ses lekkus semblaient tendus. Elle commenca à se diriger vers la porte...

- Vous êtes tous pareil... murmura-t-il en serrant les dents avant qu'elle ne franchisse la porte.

Elle ouvrit la bouche comme pour répondre, puis la referma. Elle essaya de parler mais ca bouche se referma de nouveau. Puis elle se détourna et posa la main sur la poignée lorsque, d'un seul coup, elle s'effondra sur le sol...

D'un bond, le Dazen se releva et se précipita à ses côtés. La prenant délicatement dans ces bras, il la secoua doucement en l'appelant puis hurla pour obtenir de l'aide.

Le Seigneur Noir descendait les marches d'un escalier secret pour accéder à un tunnel qui le mènerait à Dreshdae sans passer sous une tempête de sable... mais soudain il s'arrêta, un grand râle retentissa, puis il plongea la tête la premiere dans le vide de l'escalier. Il chuta alors jusuq'en bas, il se releva à moitié avec ses bras pour le maintenir à distance du sol. Un râle continu semblait sortir de sa bouche, son corps se mouvait en fonction de ce souffle... on aurait dit qu'il ne parvenait plus à respirer... plusieurs minutes s'écoulèrent avant qu'il ne parvienne à diminuer l'intensité du râle.. il se leva doucement, et se mit à courir en boitant un peu.
Sa robe était déchiré, il transpirait, son cerveau fonctionnait à toute vitesse... ce qui lui était arrivé ne pouvait signifier qu'une seule chose, mais ce n'était pas possible, pas maintenant....
Il arriva dans les appartements, où il entendit les cris de Krohn, bien qu'il essayait de se contrôler, son souffle s'accéléra. Arrivé devant la porte se fut son coeur qui s'emballa. Il sortit sa main et avec la Force arracha la porte, laissant découvri Kayla inconsciente dans les bras de Krohn...
Il se précipitat à son aide, il prit la tête de kayla entre ses mains, puis il lui toucha le ventre, avant de lui chuchoter quelque chose à l'oreille, le souffle toujours saccadé. Puis il la regarda de long en large, cherchant une solution......il connaissait la solution...mais impossible, jamais elle n'accepterait... il ne pouvait pas la laisser ainsi, sa mémoire lui rappelait trop bien ce qui s'était déjà passé.
Languor la prit des bras de Krohn et se releva tant bien que mal.
-"Bon je dois l'emmener tout de suite, souhaiter me venir en aide Krohn ou dois-je compter sur votre lâcheté ?"

- Je ne suis pas un lâche! tempêta le Sith en se relevant, le fixant d'un air mauvais. Mais vous semblez en savoir bien plus que vous ne voulez le dire! Qu'a-t-elle?!!!

-"Ca serait beaucoup trop long à expliquer, mais pour le moment il faut se dépêcher. Je vous expliquerais le moment venu. Si vous voulez m'aider allez donc chercher Onaria et on se retrouve dans cinq minutes à l'astroport de l'Académie."

Le Dazen secoua la tête et rétorqua:
- Ne vaudrait-il pas mieux la conduire à l'infirmerie? Elle n'est pas en état de voyager!

-"L'infirmerie ?! totalement inutile, les personnes là bas serait totalement inutile, je sais ce qu'elle a, et je sais ce qu'il faut faire, donc on va sebouger !" la voix de Languor perdait de son glacant à chaque mot...

- Très bien, maugréa le Dazen. Mais je ne vois pas pourquoi... aller chercher Onaria...
Il renifla puis attrappa sa cape avant de quitter la pièce.

Peu de temps après, le guerrier s'arrêta devant les quartiers d'Onaria et tapa nerveusement à la porte.
- D^épêchez-vous c'est urgent! lâcha-t-il.

La jeune femme ouvrit la porte et, manifestement agacée, lâcha :
- Un peu de calme, où vous croyez-vous ? J'étais prête de toute façon.

- Je me crois qu'une personne est en danger alors direction le hangar et vite! marmonna-t-il en tournant les talons aussi vite que son ombre.

Onaria soupira et, empoignant son sac, se dirigea rapidement vers le hangar en maugréant contre lui.